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Défi n°4 Culture et Education

Identité et universalité

a) L’école de demain et la formation des générations à venir

Quoi ? 

L’école est un droit pour tous, avec les mêmes conditions de qualités et de chances de réussite. La projection dans l’école de demain, passe d’abord par la libération de ses contraintes. 

L’école est la première institution qui doit former les citoyens aux défis écologiques et économiques de demain.

Pourquoi ?

L’édification d’une école algérienne « d’excellence » est une école épanouissante permettant ainsi à l’enfant de penser par lui-même et être heureux à l’école ; une école ouverte sur le monde et résolument tournée vers l’avenir, aussi bien dans la forme : qualité de l’enseignement prodigué, culture véhiculée, et infrastructures ; que dans le fond : contenu, méthodes, pédagogie, perspectives. 

Comment ?

  • Refonte du système éducatif administrativement, pédagogiquement et socialement, en tenant compte des spécificités géographiques. 
  • Mettre en place une stratégie d’Etat pour intégrer les meilleurs classements internationaux des systèmes éducatifs.
  • Adapter le volume horaire annuel de manière à dynamiser les activités socio-éducatives en les intégrant au contenu pédagogique.
  • Valoriser l’engagement citoyen et associatif dans le parcours éducatif.
  • Soutenir la coopération avec les grandes universités et écoles spécialisées étrangères.
  • Reconnaissance du statut social du personnel éducatif. 

b) Les activités créatives

Quoi ? 

Elle regroupe l’ensemble des activités culturelles qui nécessitent une mobilisation et une aide de l’Etat car leur rentabilité s’étale sur plusieurs années et participent au rayonnement de l’Algérie (le design, la mode, les métiers des jeux vidéos…)

Pourquoi ?

Parce que le monde actuel voit une hybridation des compétences entre techniques et artistiques, ce qui rend difficile leur classement. Les industries créatives répondent à ce besoin.

Comment ?

  • Créer un fond étatique dédié aux industries créatives géré par une commission élue par les acteurs du secteur. 
  • Supprimer l’ensemble des agréments et autorisations liberticides pour l’exercice des activités créatives. 
  • Instaurer une obligation de mise à disposition des espaces créatifs et récréatifs au niveau des collectivités locales. 
  • Mener une politique de numérisation du patrimoine culturel.
  •  Préserver les spécificités de chaque région, considérée comme partie, d’un tout indissociable et inaliénable, et permettre leur expression dans le cadre de festivals qui mobiliseront toutes les couches sociales.
  • Créer des formations professionnalisantes pour les industries créatives. 

c) Les Arts

Quoi ? 

C’est l’identité d’un Peuple, d’un Pays, d’une Nation. Notre patrimoine artistique est riche, multiple et millénaire.

Pourquoi ?

Parce que l’art algérien subit un réel sabotage et une aliénation, nous devons le sauvegarder en lui permettant une expression totale et sans entrave. L’art est essentiel pour permettre au Peuple de se voir, d’interpréter et de se projeter dans le monde.

Comment ?

  • Créer le statut d’artiste permettant une garantie de revenu tout au long de sa vie à travers ses activités artistiques et de formation. 
  • Libéraliser totalement les secteurs de la production audiovisuelle et des arts vivants en créant le statut de “société artistique”. 
  • Lever le monopole de l’État et déléguer la gestion des salles et des lieux de spectacles à des sociétés artistiques. 
  • Supprimer les comités, commissions, assemblées de lecture et de censure pour toutes les productions culturelles. 
  • Protéger l’ensemble des œuvres artistiques, garantir leur diffusion et y codifier l’accès selon les contenus. 
  • Introduire la pratique artistique dans les cycles primaire et secondaire, ce qui permettra notamment de créer des voies alternatives vers la professionnalisation. 
  • Encourager la création de pôles artistiques et d’écoles d’art privées.