a) L’urbanisme
Quoi ?
Transverse et éminemment social, il répond à des impératifs d’aménagement des territoires, d’accessibilité et de mobilité. Le bien-être citoyen doit être au cœur de la politique d’urbanisme.
Pourquoi ?
Parce que la question de l’urbanisme a été restreinte au défi de la construction uniquement. Le droit à la ville ne doit pas se restreindre aux grandes métropoles.
Comment ?
- Engager un audit des constructions récentes et celles en cours.
- Mettre à jour le cahier des charges pour les projets futurs afin d’y inclure des objectifs environnementaux et écologiques.
- Réguler les sociétés de construction et de bâtiment en imposant des standards internationaux.
- Interdire le gré-à-gré pour l’ensemble des marchés, y compris de construction.
- Garantir un accès aux personnes à mobilité réduite sur l’ensemble des infrastructures accessibles au public, qu’elles soient étatiques ou privées.
- Adopter une véritable politique d’aménagement du territoire qui garantisse la réduction des inégalités spatiales dans ses formes écologiques, économiques et sociales, et accompagne le développement équilibré, de toutes les régions du pays.
- Cerner les besoins des habitants et mettre en place tous les outils nécessaires à une gestion saine et durable de nos villes
b) La place des femmes
Quoi ?
C’est la capacité des structures sociales, culturelles et juridiques à protéger une source précieuse dans la construction de l’Algérie actuelle et de demain.
Pourquoi ?
Parce que l’autorité sociale domine l’autorité des institutions sur la question de la femme, à travers les acteurs qui doivent en être garant.
Comment ?
- Faire respecter l’ensemble des codes qui composent la doctrine juridique avec la constitution algérienne.
- Valoriser le travail domestique à travers des allocations et un système de cotisation ouvrant droit à la retraite des mères au foyer.
- Faire du principe de la parité Homme/Femme, une réalité complète et effective, avec à la clé des sanctions financières voire même des mesures de suspension pour les parties récalcitrantes ou défaillantes.
- Criminaliser toutes les formes de harcèlement à l’encontre des femmes.
- Créer un département des forces de l’ordre sur l’ensemble du territoire spécialisé dans les violences familiales.
- Mettre en place une politique de sensibilisation et de protection des droits de la femme.
- Subventionner et aider les structures de planning familial sur l’ensemble du territoire.
- Soutenir l’entrepreneuriat féminin productif.
c) La diplomatie & le soft power
Quoi ?
C’est la capacité de l’Algérie à influencer les décisions de ce monde en tant qu’acteur régional et international en utilisant toutes ses ressources.
Pourquoi ?
Parce qu’affirmer sa puissance aujourd’hui est une ambition transverse mobilisant le savoir-faire des diplomates de l’Etat mais aussi des leviers extra-institutionnels .
Comment ?
- Mobiliser la diaspora universitaire, scientifique et entrepreneuriale à travers le monde via ses représentations diplomatiques pour favoriser la mise en lien des forces vives de la Nation.
- Appliquer une politique volontariste tournée vers l’Afrique en tant que partenaire stratégique, économique, scientifique et climatique.
- Donner une nouvelle dynamique à l’Union du Maghreb à travers le Maghreb des Peuples.
- Sceller des partenariats gagnant-gagnant avec les représentations commerciales et industrielles.
- Définir une stratégie pour accélérer l’intégration de l’Algérie dans les institutions internationales et y bâtir une politique d’influence. → task-force
- Ouvrir des passerelles pour les hauts cadres des secteurs privés pour intégrer les missions diplomatiques selon leur domaine d’expertise.