Skip to content

L’Algérie vit depuis février 2019 une révolution pacifique historique et inédite dans laquelle des millions d’algériennes et d’Algériens réclame chaque mardi et vendredi le départ du système et de tous ses symboles. 

  

Le vendredi 1er Novembre 2019, le peuple algérien s’est réapproprié la célébration du 1 Novembre 1954, qui reste la date historique de la consolidation de la nation algérienne. En cette journée inédite, le peuple algérien a fait la jonction entre le passé et le présent pour construire le futur de l’Algérie nouvelle. 

  

L’UCP se félicite de cette mobilisation populaire grandiose et exceptionnelle, dans tout le territoire national ainsi qu’à l’étranger, à laquelle il a appelé. Le peuple est en train d’écrire une nouvelle page de sa glorieuse histoire, à travers cette révolution pacifique qui a émerveillé le monde entier, et ce, en jetant les bases de la citoyenneté, pour la construction d’un Etat de droit et des libertés. 

  

Cependant, le pouvoir persiste dans sa politique de vouloir imposer son agenda dans un déni total des revendications populaires. Un peuple qui rejette la solution politique unilatérale proposée par le pouvoir en place à travers les élections du 12 décembre prochain. 

  

A cet effet, le pouvoir en place n’a cessé d’utiliser la violence et la répression pour faire taire la voix du peuple. Hier, il est monté d’un cran en usant de la force contre les magistrats et à l’intérieur des juridictions. Preuve en est, les magistrats de la Cours d’Oran, ont été victimes de violence par les forces anti-émeutes de la gendarmerie nationale pour avoir revendiqué l’indépendance effective de la justice. 

  

Ce dérapage grave et inédit révèle la détermination du pouvoir en place à imposer la loi de la force au lieu de recourir à la voix de la raison et d’aller vers un dialogue pour résoudre cette crise qui secoue le pouvoir judiciaire et met à mal l’image de l’Etat algérien et de sa crédibilité vis-à-vis de ses partenaires. 

  

L’UCP dénonce l’usage de la force publique contre les magistrats et appelle le pouvoir en place à la retenue et à la raison pour mettre fin à tous ces dérapages graves et met leurs auteurs face à leurs responsabilités. 

  

Par ailleurs et suite aux multiples appels à la grève générale, par l’ensemble des syndicats, l’UCP soutient ce droit constitutionnel pacifique et citoyen. 

  

L’UCP réitère son appel le plus rapidement possible au dialogue sérieux et inclusif afin de trouver une solution à la crise qui secoue le pays et qui soit en adéquation totale avec les revendications populaires qui s’expriment depuis 09 mois. 

  

Zoubida ASSOUL 

Présidente UCP