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Communiqué

La libération des détenus politiques et d’opinion a été un grand soulagement et une immense joie qu’ils puissent enfin retrouver leurs familles et proches. 

Mais cela ne nous empêche pas de condamner l’instrumentalisation de la justice par le chef de l’état à des fins politiques. 

De la même manière plusieurs dizaines d’activistes du hirak des journalistes, des blogueurs ont été poursuivis et condamnés à des peines de prison ferme et ils ont été libérés sur décision du chef de l’État suite à son discours diffusé le 18-2-2021 ce qui prouve l’interférence du pouvoir exécutif dans le pouvoir judiciaire, en dehors des cas de grâce présidentielle, et que le principe de la séparation des pouvoirs demeure un slogan constitutionnel. 

Par cette décision le chef de l’état a prouvé qu’il ne respecte pas les lois y compris sa propre constitution et ne croit point en l’indépendance de la justice et que les calculs politiques pour faire valoir son agenda ont prévalu sur la construction de l’état institutionnel notamment la justice garante des droits et libertés individuelles et collectives. 

  

Zoubida Assoul, 

Présidente de l’UCP. 

21 février 2021