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Commémorer le 1er novembre c’est rappeler à nos jeunes générations, dont 50% sont nés après 1990, que l’indépendance nous l’avons arrachée au prix du sang. 

Aujourd’hui nous sommes indépendants, sommes-nous libres pour autant ? 

  

Contrairement à l’indépendance qui s’arrache, la liberté quant à elle se construit, au fil des années et des combats. 

  

Le sentiment d’enfermement nous fait fuir, nous fait quitter notre patrie. Est-ce cela l’objectif de nos martyrs sacrifiés ? De toute l’histoire de notre Algérie, jamais un tel exode par les mers et les airs n’a eu lieu. Rappelons s’il le faut que nous sommes en temps de paix. Nous devons nous poser les bonnes questions et trouver les réponses au-delà des cadres préétablis dans lesquels on souhaite nous enfermer. 

  

L’Etat colonial français contre lequel les femmes et les hommes se sont dressés pour que des générations plus tard puissent vivre dignement, ne faisait pas de distinction lorsqu’il bombardait des villages, lorsqu’il brulait des habitations au napalme. Nul ne peut se prétendre dépositaire des sacrifices de jeunes femmes et hommes morts pour que vive la nation algérienne. 

  

Afin d’éviter le fameux « heureux sont les martyrs qui n’ont rien vu », on doit regagner confiance en nous pour donner l’espérance nécessaire aux jeunes et aux moins jeunes, car il nous manque aujourd’hui l’espérance. L’espérance d’une vie meilleure dans une Algérie meilleure, libre, indépendante et démocratique. 

  

Allah yarham el chouhada, 

  

Pour une Algérie Meilleure. 

Alger le : 31.10.2021