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Défi n°1 Social

Protection des citoyens

a) La justice

Quoi ? 

L’égalité en droits et en devoirs de tous les Algériens, quel que soit leur genre ou leur niveau social, est un de nos principes intangibles.

Pourquoi ?

Pour reconquérir la confiance du citoyen algérien, et changer l’image de la justice et du corps judiciaire dans son ensemble pour aller vers une justice qualitative.

Comment ?

  • Garantir la protection des magistrats de toute forme de pression.

  • Endiguer la corruption des magistrats et de l’appareil judiciaire avec un système de contrôle.

  • Assurer une formation fondamentale et continue des magistrats.

  • Introduire le tirage au sort pour les sélections des magistrats parmi une pré-sélection fondée sur les compétences.

  • Créer les mécanismes et les circuits de décision qui protègent contre toute forme d’abus et d’arbitraire.

  • Éliminer toutes les entraves et barrières de tout ordre et de toute nature qui ont bloqué l’expression pleine et entière de sa quête à une liberté effective, à l’épanouissement, au bien-être et de liberté, et de justice sociale.

b) La sécurité

Quoi ? 

La sécurité est la garantie de l’intégrité physique, matérielle et morale de tous les citoyens.

Pourquoi ?

Parce qu’une société inclusive passe par l’expression de tous ses membres. L’Etat, dans son rôle régalien, aide et protège cette expression.

Comment ?

  • Définir et protéger l’espace public comme lieu d’exercice des libertés individuelles et collectives garanties par la constitution.
  • Exercer le pouvoir de coercition pour protéger les citoyens dans l’exercice de leur liberté individuelle.
  • Garantir la prise en charge de toutes les victimes et leur assure protection et soutien sans aucun jugement de valeur.
  • Lutter contre toutes les formes de crime organisé.
  • Assure une présence équitable des forces de l’ordre sur l’ensemble du territoire.

c) Système de santé

Quoi ? 

La santé est l’autre talon d’Achille de notre pays, structures d’accueil délabrées, inadaptées, insuffisantes, personnel médical spécialisé en nombre limité, non disponibilité de médicaments surtout pour certaines pathologies chroniques et autres.

Pourquoi ?

Pour accomplir un véritable sursaut dans le domaine de la santé dont l’Algérie a besoin, par la mise à niveau des centres de soins, la formation du personnel et la production de médicaments en adéquation avec les nouvelles découvertes, tout en garantissant la prise en charge attendue.

Comment ?

  • Engager un diagnostic du système de la santé (Structure sanitaire, formations…).
  • Densifier en partenariat, public-privé et public-public étranger, les structures de santé en les décentralisant et en les spécialisant.
  • Assurer une formation continue du personnel de santé. 
  • Sur la base d’un audit indépendant, lancer un programme de certification et de normalisation aux standards internationaux. 
  • Instaurer une politique incitative de la santé pour pallier les déserts médicaux. 
  • Garantir un cadre de travail convenables et valoriser l’ensemble du corps médical. 
  • Pallier les vides juridiques sur le secteur privé afin de lui donner sa juste place dans le système de santé. 

d) La protection sociale

Quoi ? 

Le système de protection sociale inclut l’ensemble des dispositifs garantis par l’Etat pour protéger socialement les citoyens.

Pourquoi ?

Pour protéger tous les citoyens contre les risques sociaux, permettant de faire face aux conséquences financières d’une hausse des dépenses ou d’une baisse des revenus.

Comment ?

  • Améliorer le système de couverture des assurés, équitable et cohérent avec la réalité sociale. 
  • Assurer aux parents une disponibilité des crèches publiques et des gardes d’enfants en lien avec les collectivités locales et en cohérence avec la réalité sociale. 
  • Garantir un revenu solidaire minimum à tous les citoyens ayant atteint l’âge de la retraite et dans l’incapacité de travailler.
  • Contribuer à la mise à niveau du système de sécurité social à travers des mesures visant le renforcement de la solidarité nationale et de mutualité, et promouvoir l’exercice des droits des travailleurs.
  • Réformer la caisse d’assurance chômage en la finançant directement avec les cotisations sur les salaires. 
  • Améliorer l’insertion des personnes à mobilité réduite en incitant à leur embauche.

e) L’emploi et la lutte contre le chômage

Quoi ? 

La formation n’aurait de sens véritable que dans la mesure où le marché du travail est abondant et actif.

Pourquoi ?

L’Algérie est un des rares pays à présenter en même temps qu’un chômage chronique, un sous‐emploi tout aussi sévère de ses ressources humaines et compétences nationales. Nous préconisons une remise en question sur ce plan et une prise en charge réelle et effective du problème de l’emploi.

Comment ?

  • Désigner l’autorité compétente en charge des statistiques sur le chômage, avec pour objectif de cerner véritablement l’ampleur du problème et pouvoir dégager les solutions qui s’imposent.

  • Evaluer les différents dispositifs mis en place en matière d’emploi (ANADE, ANGEM, CNAC) et déboucher sur des solutions concrètes, et cela par une structure neutre et indépendante.

  • Mettre fin à toutes les dérives enregistrées sur ce plan et au gaspillage des fonds publics sous couvert de paix sociale.

  • Rendre compte et justifier les programmes mis en place devant le parlement et les partenaires sociaux et économiques pour des ajustements réguliers.

  • Concéder en faveur des entreprises qui acceptent de s’inscrire dans l’esprit et la dynamique de la démarche des incitations à caractère fiscal et une certaine priorité ou préférence dans l’attribution des marchés publics.

  • Combattre le phénomène de la fuite des cerveaux du pays en fournissant les conditions nécessaires à une meilleure utilisation de son potentiel humain, en favorisant la formation, et en aidant sur différents plans la stabilité des élites et inciter au retour de ceux qui ont quitté le pays.