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Défi n°2 Écologique

Climat et environnement

a) Transition écologique

Quoi ? 

La transition est la somme des enjeux écologiques. Étant transverse, elle influe sur la politique économique, sur la géopolitique et sur les décisions macro et micro.

Pourquoi ?

Parce que le changement de paradigme de l’économie traditionnelle est déjà en cours et que le dérèglement climatique et visible de tous. Notre pays, à l’instar de l’Afrique est en retard malgré le potentiel de croissance responsable.

Comment ?

  • Mettre en place un programme d’économie circulaire, notamment par la création de filières de recyclage des déchets ménagers et industriels. 
  • Subventionner les choix écoresponsables des industriels et promouvoir l’écoconception des process et des produits mis sur le marché. 
  • Instaurer la responsabilité élargie des producteurs et des importateurs, par la mise en place du système « pollueur-payeur ». 
  • Mettre en place une politique ferme de sensibilisation des citoyens, qui encourage le civisme et punit les incivilités. 
  • Ratifier les conventions internationales portant sur les enjeux écologiques.
  • Imposer les normes de certification écologiques internationales dans les marchés publics. 
  • Subventionner des programmes de recherche universitaire pour anticiper et labelliser les programmes écologiques. 

b) Patrimoine écologique

Quoi ? 

Le patrimoine écologique est l’ensemble des ressources naturelles que nous nous devons de préserver aux générations futures.

Pourquoi ?

Parce que ce patrimoine constitue un capital fini et que son altération compromettrait l’avenir de nos enfants. Son accès est un droit fondamental.

Comment ?

  • Mettre en place les mécanismes nécessaires pour faire valoir le droit d’accès à l’eau potable. 
  • Protéger les nappes aquifères, notamment la nappe de l’Albien, et réglementer son exploitation. 
  • Protéger le patrimoine naturel (forêts, barrages, fleuves, littoral, Sahara…) contre toute exploitation (immobilière, industrielle…) à travers les zones protégées.
  • Punir la maltraitance animale et interdire l’exploitation des animaux pour les activités récréatives formelles ou informelles. 
  • Mettre en place une stratégie préventive et réactive pour garantir une meilleure qualité de l’air.
  • Collaborer avec les ONG et les organismes indépendants pour légiférer sur les questions écologiques. 
  • Interdire l’exploitation du gaz de schiste et toute exploitation des ressources naturelles impactant l’écosystème régional. 

c) Agriculture

Quoi ? 

L’agriculture est un levier transverse pour un développement résilient. Elle est garante de la souveraineté alimentaire.

Pourquoi ?

Parce que donner une stratégie au développement actuel de l’agriculture et de l’industrie agroalimentaire permettra de défendre les intérêts du consommateur et de préserver l’intérêt des générations futures.

Comment ?

  • Regrouper l’agriculture et l’écologie dans le même ministère, car le développement de l’agriculture s’inscrit dans une démarche écologique. 
  • Réformer le marché agricole en privilégiant les plateformes de circuits courts dans un nouveau cadre juridique. 
  • Créer un cahier des charges de l’aménagement des fermes et finance les installations et les équipements utiles à la communauté. 
  • Créer un fond pour aider à l’installation des jeunes agriculteurs primo-accédants. 
  • Appliquer une politique active de récolte des données et des statistiques du secteur agricole. 

d) La pêche

Quoi ? 

La pêche est l’activité consistant à capturer des animaux aquatiques dans leur biotope. Elle est pratiquée par les pêcheurs, comme loisir, profession, elle comprend aussi l’élevage pour assurer une autosuffisance alimentaire.

Pourquoi ?

Un pays disposant d’un littoral de plus de 1200 kilomètres linéaires, avec un potentiel de développement de l’aquaculture indéniable, constitue un déterminant réel quant au potentiel existant et une opportunité majeure pour le développement.

Comment ?

  • Mettre à niveau les ports de pêche.
  • Création d’une industrie navale et de fabrication de matériels de pêche.
  • Réaliser des unités de conditionnement et de développement de toutes activités connexes induisant un effet d’entrainement indéniable sur la relance d’autres secteurs de l’économie.

e) L’hydraulique

Quoi ? 

Parmi les effets les plus graves liés au changement climatique, la raréfaction de l’eau est celui qui doit nous préoccuper et nous mobiliser.

Pourquoi ?

Cette ressource, vitale, se fait de plus en plus rare et nécessite, même quand elle est disponible, de gros moyens techniques et financiers. Le double impératif est donc de faire en sorte qu’elle puisse être disponible en qualité et en quantité en tout temps et en tout lieu du territoire, et surtout la préserver en la rationalisant et en évitant son gaspillage et/ou sa pollution.

Comment ?

  • Rationaliser la distribution d’eau en usant de paramètres de régulation et en menant une lutte contre tous les phénomènes de déperdition voire de pompage illégaux.
  • Renforcer le réseau de captage des eaux, à travers la densification de barrages de retenue.
  • Interconnexion du réseau pour faciliter les transferts entre les différentes installations et régions du pays.
  • Développer des techniques de récupération des eaux de pluie.
  • Garder la désalinisation de l’eau de mer, compte tenu de son coût prohibitif, comme un palliatif et non une solution pérenne.