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Défi n°3 Économique

Edifier l’infrastucture

a) L’économie et le développement des entreprises

Quoi ? 

Définir une stratégie politique industrielle claire favorisant l’émergence de pôles de compétitivité dans lesquelles l’Algérie dispose de sérieux atouts : industrie sidérurgique, électronique, mécanique, métallurgique, mécanique, électrique, outre la chimie et autres filières à identifier.

Pourquoi ?

Les choix à faire, les engagements et réalisations qui en découleront, vont permettre, directement et/ou indirectement la densification du tissu industriel national et l’éclosion d’un grand nombre de PME, fortes pourvoyeuses d’emplois.

Comment ?

  • Afficher des objectifs chiffrés de la politique menée.
  • Donner de la visibilité et de la stabilité juridique aux opérateurs économiques.
  • Ouverture d’espaces à l’investissement étranger selon des conditions préservant les ressources financières et la sécurité du pays.
  • Assainir durablement la situation des entreprises algériennes, et lever les contraintes qui ont longtemps pesées sur leur viabilité et devenir.
  • Mener un assainissement financier structurel et patrimonial, en remédiant à leur éligibilité au financement par les banques et à leur développement.

b) Le système bancaire

Quoi ? 

La réforme du système bancaire constitue une étape stratégique et déterminante, tant celui‐ci reste loin de la réalité et des véritables préoccupations et besoins des entreprises ; seule une minorité d’opérateurs arrive aujourd’hui à approcher les banques et avoir accès au crédit et à leur soutien.

Pourquoi ?

Le système bancaire est l’outil principal de la politique monétaire et financière du Pays. Il est le garant des équilibres macroéconomiques.

Comment ?

  • Instaurer l’élection du gouverneur de la Banque d’Algérie par un directoire composé de membres élus par le parlement, désignés par la corporation bancaire et l’Exécutif. 
  • Missionner la Banque d’Algérie pour lutter contre les surliquidités, l’inflation et le déséquilibre du circuit économique. 
  • En lien avec la Banque d’Algérie, préparer l’avènement d’une nouvelle monnaie pour retrouver le contrôle de sa masse monétaire.
  • Réguler le recours à la création monétaire ex. nihilo. Des plafonnements de création seront fixés chaque année en suivant rigoureusement le bilan de l’activité de toutes les banques. 
  • Obliger la Banque d’Algérie à mettre en place un calendrier mensuel de publication des informations à destination des entreprises (taux de crédit à court et moyen terme, informations sur le crédit, les défauts de paiement…etc.) 
  • Instaurer des mécanismes de politiques publiques incitant à la bancarisation. 

c) Le système fiscal

Quoi ? 

Le système fiscal est le moyen par lequel l’Etat choisit de ponctionner et redistribuer pour réguler la répartition des richesses produites. Il s’applique aux citoyens et aux entreprises. Il est la source principale du budget de l’Etat.

Pourquoi ?

Parce que les citoyens et les entreprises sont la source principale des recettes de l’Etat, on leur doit visibilité, cohérence et transparence dans la politique fiscale.

Comment ?

  • Rationaliser l’usage des niches fiscales et exonérations existantes pour assurer une équité devant l’impôt. 
  • Distinguer entre la fiscalité pétrolière, la fiscalité des entreprises créatrices de valeurs et exportatrices et la fiscalité des entreprises importatrices. 
  • Réviser le système de gestion de la TVA pour favoriser la collecte et simplifier la déductibilité. 
  • Instaurer une publication systématique et périodique de ses recettes et de leurs répartitions. 
  • Inclure dans le calcul des recettes fiscales l’ensemble des revenus et des patrimoines des foyers fiscaux. 
  • Dématérialiser totalement l’ensemble des caisses enregistreuses et des outils comptables en les remplaçant par des outils agréés permettant un contrôle fiscal exhaustif. 
  • Publier sur internet les transactions foncières immobilières, comptes sociaux des entreprises, et assurer l’accès libre à une base de données complète à ce sujet. 

d) Tourisme

Quoi ? 

Le Tourisme est l’ensemble des activités culturelles, d’artisanat, d’hébergement, de transport, de restauration et d’organisation de voyages.

Pourquoi ?

L’Algérie dispose d’un potentiel à tout le moins riche et varié; du Nord au Sud et d’Est en Ouest, les sites et paysages se succèdent sans se ressembler; le climat ajoute à cette diversité et beauté de la nature, des nuances et des temps correspondants aux quatre saisons de l’année.

Comment ?

  • Créer une banque spéciale du tourisme et de l’artisanat qui a pour mission l’étude et le financement de projets touristiques. 
  • Améliorer la formation aux métiers du tourisme. 
  • Encourager fiscalement le tourisme local en l’affranchissant de taxes. 
  • Encadrer les activités du secteur du tourisme et veille au respect des conditions d’accueil dans les établissements. 
  • Affranchir les établissements de location et d’hébergement des conditions familiales en vigueur. 
  • Mener une politique volontariste de classification, de protection et de valorisation du patrimoine naturel et culturel. 

e) L’économie numérique

Quoi ? 

C’est la création de richesse à partir de biens immatériels. Elle se compose de services et de savoir-faire monétisables.

Pourquoi ?

Parce que l’économie numérique représente une révolution mondiale, l’Algérie doit se positionner. Notre avenir et notre souveraineté en dépendent.

Comment ?

  • Mettre en place des conditions favorables pour la facturation des prestations numériques à l’international. 
  • Intégrer dans les lois de finances un volet incompressible sur l’économie numérique. 
  • Créer un fond souverain d’investissement dans l’économie numérique. 
  • Privilégier l’utilisation des outils open source et ouvre l’accès aux données d’utilité publique (open-data). 
  • Créer un statut spécifique pour les universitaires souhaitant créer leur entreprise à partir de leurs travaux de recherche. 
  • Créer des zones franches fiscalement favorables à l’implantation des start-up et des multinationales de l’économie numérique dans le but de faire émerger une « nouvelle génération d’entrepreneurs ». 

f) Le secteur des transports

Quoi ? 

C’est la conjonction de la liberté et de la mise à disposition des moyens pour se déplacer à l’intérieur des villes ou encore entre deux villes.

Pourquoi ?

Les besoins en matière de transport en commun, des personnes et des marchandises appellent à la mise en œuvre de solutions radicales d’envergure, à court, moyen et long terme.

Comment ?

  • Faciliter le déplacement des populations et leur ouvrir de nouvelles perspectives en matière d’emploi et d’habitation, au niveau de localités même éloignés, et indirectement contribuer à l’instauration d’une nouvelle politique et culture en matière d’aménagement du territoire.
  • Étendre et renforcer les différents modes et réseaux de transport en commun avec pour objectif de mieux les intégrer et améliorer leur efficience. 
  • Désengorger les villes, de les rendre plus fluides et moins stressantes, le tout avec au final un effet certain sur le phénomène (fléau) de l’absentéisme au travail.
  • Réaliser un réseau ferroviaire dense et moderne, s’étendant à l’ensemble des régions du pays, et à même de se substituer au transport par route grâce à des coûts concurrentiels et à une sécurité plus renforcée.
  • Intégrer le réseau ferroviaire algérien avec celui des autres pays du Maghreb et lui permettre de contribuer, avec efficacité, au transport, rapide, entre l’ensemble des pays qui le composent, des biens et des personnes.