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Le bureau exécutif de l’UCP s’est réuni en urgence dans la soirée du 05 avril 2022 à la suite de la convocation de sa présidente, Maître Zoubida Assoul, par la Sûreté de la Wilaya d’Alger. Cette dérive sans précédent dans l’histoire du pluralisme politique, qui s’ajoute aux autres atteintes à l’action politique, nous renseigne sur l’état des libertés dans notre pays. 

Respectueuse de la loi et des institutions, la présidente du parti a répondu favorablement à cette convocation dont l’objet était lié aux activités du parti notamment ses rencontres avec des diplomates accrédités auprès de notre pays. 

Madame Assoul n’a pas à répondre, ni à justifier ses activités politiques devant les services de sécurité. L’article 58 de la Constitution garantit les libertés d’expression, d’opinion et de réunion entre autres droits, aux partis politiques. C’est ce qu’elle a bien signifié lors de cet entretien 

Par ailleurs, depuis dix ans d’existence sur la scène politique algérienne, l’UCP n’a cessé de défendre la souveraineté de l’Algérie contre toute ingérence étrangère. Cette position est constante et fièrement revendiquée publiquement et lors des rencontres avec les différentes représentations diplomatiques. Cependant, l’Algérie ne vivant pas en autarcie et de par les valeurs d’universalité prônées par l’UCP, il y va de son rôle de parti politique d’opposition et de proposition agissant dans la transparence de porter une voix d’une Algérie qui défend toutes les libertés. 

L’action politique encadrée par la loi, comme celle de l’UCP, n’est pas un crime et cette suspicion systématique d’un autre âge ne grandit pas l’Algérie. Elle lui porte même un coup. L’UCP n’a de leçon à recevoir de quiconque, ni sur le plan patriotique ni sur le plan politique. Seuls les militants de l’UCP ont le droit de questionner sa présidente sur l’agenda et les activités politiques du parti. 

L’UCP appelle à renforcer le front intérieur au regard des bouleversements que connaît le monde actuellement et des menaces de tous ordres qui pèsent sur l’Algérie. L’UCP convaincu du bien fondé de sa démarche œuvrera sans relâche à la concrétisation de l’Etat de droit qui garantit toutes les libertés démocratiques dans notre pays. 

Pour une Algérie meilleure

Alger, le 06/04/2022

Mme Zoubida Assoul

Présidente de l’UCP