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Le 12 décembre 2019, date de l’élection présidentielle décidée par le pouvoir en place, le peuple Algérien dans sa majorité n’a pas voté ; après l’annonce par l’ANIE des résultats préliminaires, sa réponse a été retentissante le vendredi 13 décembre 2019 à travers plusieurs régions du pays et à l’étranger. 

  

Des milliers d’Algériennes et d’Algériens ont envahi les rues pour exprimer pacifiquement leur refus de ce simulacre imposé par le pouvoir en place pour la pérennisation de ce système. 

  

Ces manifestations ont été violemment réprimées par les forces de sécurité. Des centaines d’interpellations, arrestations et incarcérations d’activistes ont été enregistrées dans plusieurs régions du pays, notamment l’Oranie, Bouira et Annaba. 

  

L’UCP condamne l’usage abusif de toutes les formes de violence à l’encontre des manifestants pacifiques et appelle le pouvoir en place au respect des libertés individuelles et collectives consacrées par la constitution. 

  

Après plus de 09 mois de manifestations pacifiques, les revendications populaires sont claires : rupture effective avec le système en place et la libération immédiate et inconditionnelle des détenus politiques et d’opinion, avant toute réponse aux appels lancés par le pouvoir. 

  

L’UCP appelle le mouvement populaire à s’auto-organiser et se structurer pour formaliser sa propre plate-forme de revendications afin de barrer la route à toute tentative d’infiltration et/ou de récupération dont l’objectif est de déstabiliser et casser l’unité du mouvement. 

 

L’UCP réitère son appel à l’unité et à la poursuite de la mobilisation citoyenne, tout en préservant son caractère pacifique et en restant vigilants quant aux multiples provocations et tentatives de récupération de cette formidable révolution qui est une chance historique pour l’Algérie. 

 

Alger, le 16 décembre 2019   

Zoubida ASSOUL 

Présidente de l’UCP