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L’UCP s’indigne contre l’escamotage de l’histoire d’un Crime d’Etat contre des populations Algériennes martyres

Nous commémorons ce jour, la mémoire des soixante ans concernant un crime et un génocide de l’État français colonial contre des populations civiles algériennes manifestant pacifiquement pour leur liberté entravée par un couvre-feu ethnique et ségrégationniste décidé et décrété sous l’autorité française du Général De-Gaulle, exécuté par un tortionnaire génocidaire reconnu et récidiviste, qu’est le sinistre Préfet de Paris : Maurice Papon. 

Ce criminel et génocidaire d’État – avait entre autres – fait ses preuves dans la direction des massacres dans les régions de Guelma, Kherrata, et Sétif, qu’il administraient, à partir de son poste au gouvernorat d’Algérie. Et ensuite en fin de la même année 1945, en tant que préfet de Constantine dans l’escamotage du nombre des victimes de ce crime contre l’Humanité de mai 1945. 

De 1956 à 1958, il fut responsable du lancement et l’exécution de la politique d’État colonial français de la torture et des disparitions, notamment avec son acolyte Aussaresse, dans les Centre de torture de l’Est Algérien comme la fameuse ferme Améziane du Hamma à la sortie de Constantine. 

Ce crime du massacre des algériens les journées du 17 octobre 1961 à paris fut organisé sous responsabilité directe de génocidaires expérimentés, obéissant aux directives de « fermeté » du général De Gaule, en personne. 

Ces Massacres de civils innocents et pacifiques le furent d’une façon méthodique sur une grande échelle contre la population algérienne de la région parisienne. Ces carnages seront réduits au lendemain des assassinats à un simple fait divers dû « à une riposte d’autodéfense ponctuelle des forces de police contre les attaques des manifestants algériens, ayant fait officiellement deux (2) morts coté civil et un mort coté police »..l? Sic.. Mais aujourd’hui les autorités françaises et leurs médias ne reconnaissent que 150 à 200 morts algériens et aucun mort coté français !.. 

Ce massacre de populations algériennes, civiles et pacifiques, ordonné par des directives officielles toujours non-déclassées n’est toujours pas reconnu, 60 après comme crime d État. Il continue à être maquillé, escamoté encore aujourd’hui par les médias et les officiels français l’estimant à quelques dizaines de victimes, « noyées par balles » dans la Seine. Alors que pendant des mois ce fleuve parisien continuait à rejeter des cadavres par centaines dépassant finalement le millier. 

Pourtant ce nombre de victimes, peut être facilement recoupé avec le recensement de l’augmentation anormal de celui des tombes anonymes de cette période de la région parisienne et des enterrés sous « X ». 3 

Il n’est qu’à voir la vingtaine des mairies de l’Ile de France se disant encore aujourd’hui concernées, par ce phénomène dans leurs cimetières, le long de la Seine, en aval de Paris. 

Nous, en tant qu’Algériens, restons fideles à notre lutte de libération et continuerons à nous battre sans répit, pour la manifestation et la reconnaissance de la Vérité contre tous les crimes coloniaux « inexcusables » ou pas. Et encore et toujours à réclamer Justice pour nos martyrs et nos suppliciés. 

 

Alger le 17 Octobre 2021. 

Madame Zoubida Assoul, présidente de l’UCP