Skip to content

La reprise des marches pacifiques à bien eu lieu à l’occasion du deuxième anniversaire de la révolution du 22 février 2019, après un arrêt en raison de la pandémie Covid 19. Ainsi, les citoyens et citoyennes dans la majorité des régions du pays et dans plusieurs capitales du monde pour notre communauté établie à l’étranger, étaient au RDV pour renouveler aujourd’hui plus que jamais leur détermination à poursuivre la révolution pacifique dans le but d’édifier un état de droits et des libertés, loin de toute manipulation idéologique et populiste. 

De l’autre coté, le pouvoir est resté accroché à sa feuille de route unilatérale et refuse toute politique d’ouverture pour mettre fin à la crise actuelle qui menace la cohésion et la paix sociale. 

Si le pouvoir continue à imposer sa politique de répression au lieu de répondre aux revendications du Hirak populaire, cela risque d’approfondir davantage la crise étant donné le blocage politique et la détérioration inquiétante de la situation économique et sociale du pays aggravée par les conséquences de la crise sanitaire sur l’emploi et le pouvoir d’achat du citoyen. Cela démontre l’incapacité du pouvoir à trouver des solutions concrètes pour endiguer la crise vu son mode de gouvernance usé. 

C’est pourquoi, l’UCP réitère son attachement à une rupture totale et un changement profond du système dans le cadre d’un Etat de droits où régnerait la force de la loi et non pas la loi de la force. 

L’UCP demeure i fidèle à sa vision qui est celle d’instaurer un état de droits et d’assurer pacifiquement l’alternance au pouvoir 

Les élections législatives du 12.06.2021 proposées par le Chef de l’Etat dans les circonstances actuelles ne peuvent en aucun cas être une solution à la crise. Bien au contraire, cela ne fera que l’aggraver d’autant plus que celle-ci ne constitue en cas une priorité pour le citoyen. Il ne s’agit que d’une manœuvre du pouvoir pour se recycler avec les mêmes pratiques et mécanismes et les mêmes visages responsables en partie de la crise actuelle. 

Pour toutes ces raisons, l’UCP rejette aussi bien en la forme que dans le fond ces élections comme celles qui l’ont précédé. L’UCP n’a d’ailleurs jamais participé à des élections depuis son agrément. 

Par ailleurs, le Conseil National de l’UCP annonce aujourd’hui à l’occasion de sa session ordinaire la tenue de son congrès dans les meilleurs délais et ce dans le respect des mesures sanitaires relatives à la pandémie de la Covid 19. 

  

Pour une Algérie Meilleure ! 

Alger, le 27/03/2021

Zoubida ASSOUL

Présidente de l’UCP