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Nous sommes à quelques jours du deuxième anniversaire de la Révolution Populaire Pacifique du 22 février 2019. Le pouvoir a tourné le dos aux revendications exprimées, pendant plus d’un an de marches pacifiques dans toutes les régions du pays et à l’étranger, par des millions d’Algériennes et d’Algériens. Deux ans après le début de la Révolution, il semble que nous soyons revenus aux conditions d’avant son déclenchement. 

Le système, intransigeant, a imposé une feuille de route unilatérale et a provoqué un blocage politique et intentionnel. 

Ce comportement, accompagné d’une grande détérioration de la situation socio économique du pays a causé une déprime collective. 

Aujourd’hui, nous observons l’impasse dans laquelle se trouve le gouvernement, incapable de résoudre d’énormes difficultés économiques et sociales qui se sont aggravées par la pandémie du COVID-19 et les absences répétées du chef de l’état depuis le mois d’octobre 2020 pour cause de maladie visiblement durable. 

Cette instabilité surexpose le pays à de grands dangers auxquels il faut inclure de vrais sujets de préoccupations géostratégiques et géopolitiques. 

L’UCP propose une solution de déblocage qui s’inscrit dans un cadre constitutionnel et légal afin de sauver l’Algérie. 

 

SUR LE PLAN POLITIQUE : 

  

* L’annonce par le Chef de l’état Abdelmadjid Tebboune de l’organisation d’élections présidentielles anticipées pour l’année 2022 conformément aux dispositions prévues dans l’article 91/11 de la constitution. 

  

* Le limogeage du gouvernement actuel. 

  

* La nomination d’un Chef de gouvernement à qui il délèguera certains de ses pouvoirs conformément à l’article 93/1 de la constitution. 

  

* Le Chef de gouvernement proposera un gouvernement d’union nationale dont un Ministre de la Défense qui restructurera l’armée et concrétisera sa professionnalisation afin d’assurer la Défense et la Sécurité du pays. 

  

*Le gouvernement se chargera en priorité de : 

– Libérer et réhabiliter tous les détenus politiques et d’opinions 

– Ouvrir les champs politique et médiatique. 

– Abroger toutes les lois liberticides et anticonstitutionnelles 

– Charger des personnalités nationales indépendantes et crédibles pour superviser une Conférence Nationale de dialogue inclusif permettant de trouver les mécanismes et les conditions nécessaires à l’organisation d’élections plurielles, libres, crédibles et transparentes. 

  

SUR LE PLAN ECONOMIQUE 

  

– Accélérer la numérisation et la réforme de l’administration locale et centrale et la simplification des procédures administratives liées à l’investissement et à la création d’entreprises 

– Accélérer l’achèvement de la réforme du système bancaire et monétaire 

– Réformer profondément le système douanier, ceux des assurances et de la fiscalité au service de l’économie productive 

– Renforcer les pouvoirs et le rôle des tribunaux administratifs et commerciaux au service de l’économie nationale 

– Faciliter les procédures d’exportation des services et de la production nationale à l’étranger. 

  

DANS LE DOMAINE DE LA SANTE 

– Numériser le système de la santé pour garantir l’égalité des soins pour tous les citoyens, renforcer la coopération, la solidarité et la mutualisation des ressources humaines et techniques. 

– Élaborer une stratégie nationale de prévention de toutes les maladies chroniques et du Covid-19. 

  

DANS LE DOMAINE CULTUREL ET TOURISTIQUE 

  

Mettre en œuvre une politique culturelle qui permette de libérer toutes les capacités créatives nationales pouvant encourager le développement du Tourisme intérieur, l’Artisanat et l’ensemble de l’industrie des Arts.  

Cette proposition est selon l’UCP une solution qui sortira l’Algérie de l’impasse et inscrira le pays dans une nouvelle dynamique. 

  

POUR UNE ALGERIE LIBRE, DEMOCRATIQUE ET SOUVERAINE. 

  

Alger, le 15 février 2021 

Zoubida Assoul 

Présidente de l’UCP